American Week-end chez nos amis allemands

Une sortie a été organisée depuis le début de l'année pour se réunir le Week-end du 21-23 août en Sarre par Michèle et Stéfan. 

Avec les aléas dus à la pandémie mondiale, nous étions inquiets et cela encore tout récemment de savoir si la sortie était maintenue ou non.
De notre côté, la Suisse était en train de discuter de la liste des pays à éviter ou au retour desquels nous devions respecter une quarantaine. 
Nous ignorons quelle était la position de l'Allemagne.

Via un groupe Whatsapp, nous communiquons et les derniers messages étaient des désistements. 
Petit coup de téléphone à Michèle pour nous rassurer. 

Nous sommes impatients 

J'ai posé mon vendredi et Pierre s'est organisé pour que nous partions dès jeudi après le travail. 
Une de mes collègues viendra s'occuper de notre Saucisse :[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Nous partons vers 16 heures. Pour quitter la Suisse, nous empruntons l'autoroute. 
120 kilomètres d'une monotonie typiquement suisse : 120 km/h - 100 km/h pour les tunnels - 80 km/h dans les zones de travaux

La journée est insupportablement chaude. Heureusement, la température est agréable lorsque nous roulons. 
En France, nous restons sur les nationales pour rejoindre notre étape. 

Nous avons la malchance de passer par Baume-les-Dames. La ville est au centre d'une cuvette où l'air n'a apparemment aucun droit de passage. 
On s'y arrête pour faire le plein et on a l'impression d'étouffer. 
C'est insoutenable 
Plus qu'une bonne centaine de kilomètres pour atteindre notre point de chute : 
La Halte à Jeuxey.

C'est tout proche d'Epinal et d'une zone commerciale où se trouvent les restaurants habituels : del arte, la boucherie, léon de bruxelles, la criée, etc... etc... 

Nous n'y prêtons pas plus d'attention car nous sommes partis avec des sandwichs. 

Deux rond-points, un bout de route de quelques mètres, cligno à droite et nous voilà dans une sorte de village qui pourrait ressembler à un hameau. 

Il est plus de 20h30. 
On roule au pas. Nous avons le numéro de la rue mais devant le grand portail où nous nous arrêtons, pas d'indication. On descend de moto et c'est effectivement le bon endroit. Il y a une affiche "La Halte".

Moins d'une minute plus tard, le portail s'ouvre et une charmante femme très souriante vient à notre rencontre. 

L'allée jusqu'à la maison est pleine de graviers. 
Nous avançons nos bécanes et la taille du portail suffit à nous rassurer quand à la sécurité des lieux. Inutile de les rentrer dans le garage.

voici l'entrée de la maison vue de l'extérieur :


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une fois la porte passée à droite :


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et face à nous 

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au fond à droite, en passant par la porte, nous entrons dans un espace commun aux chambres louées, dans lequel nous avons la possibilité de boire du café, du thé. 

toujours sur la droite, la propriétaire nous ouvre avec clé une porte en précisant qu'à partir de là, c'est "chez nous".

Nous entrons dans un vestibule avec une armoire dans laquelle nous pourrons poser nos casques et nos vestes. 

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Voici ce que nous découvrons sous différents angles :

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Télé et wifi. Avant de nous laisser nous installer, elle nous propose de boire quelque chose. J'opte pour une bière et Pierre aussi. 

Le tout nous est servi avec un petit bol de chips sur une terrasse "privée" :


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Après avoir pris une douche tout à fait indispensable, nous nous y installons et prenons notre repas frugal dans une ambiance calme et paisible; douce et intime. 


Il ne nous faut pas beaucoup de temps pour aller nous coucher, épuisés par cette chaude et folle journée.

Plus tard pour la suite

Contrairement à ce que je pensais, nous ne faisons pas de grasse matinée.

Mais comme mes paupières s'ouvrent avant le réveil prévu à 9h.
Nous avons même le choix de prendre le petit-déjeuner dans cette salle :


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soit à l'extérieur. 

Comme le temps est très agréable en cette matinée ensoleillée, on s'installe dehors. 
On a la chance de compenser le repas léger d'hier par ce petit-déjeuner copieux. 

Thé et café, yaourt maison, petite salade de fruits (kiwi, raisin, mirabelle), jus d'orange, mini viennoiseries, cookies maison de la fille, confiture abricot, gelée de groseille et cerise, tranches de pain, etc...

Nous apprécions le calme du jardin malgré un peu de vent qui accentue le bruit d'une double voie non loin. 

Nous prenons le temps. C'est bien aussi, ça change. 

Le parcours de la journée est relativement court, moins de 180 kilomètres. On quitte le gite, le ventre plein, à peine après 10h20 et on prévoit d'arriver en début d'après-midi vers 13h30.

On décolle et après un kilomètre, on fait demi-tour : 

ça annonce rien de bon : premier demi-tour....

on doit faire le plein et la station était de l'autre côté à moins de 500 mètres.   

Le voyage commence. Tomtom est branché. Nos casques sont connectés. Il fait beau mais pas trop chaud. La circulation n'est pas chargée.

Tout doit rouler comme sur des roulettes. 


Eh ben non...

Nos casques ne se reconnectent pas automatiquement. 

Le GPS donne les indications au dernier moment. 
On rate une route.
On continue et le temps que Tomtom trouve son nouvel itinéraire, faut faire demi-tour. 

On roule un peu. Mais pas trop non plus, Tomtom se rappelle à notre bon souvenir.

A un moment, on perd la communication. Au lieu de continuer à avancer à allure normale, Pierre roule au ralenti.
Je crois que son intercom n'a pas chargé cette nuit. Je me dis qu'on doit trouver un endroit où s'arrêter pour qu'on échange nos intercoms. Lui a besoin d'entendre les infos du GPS moi pas. Mes signes sont pas clairs, alors je passe devant lui et je trace. 

On stoppe quelque part et je lui explique mon point de vue. Mais son intercom fonctionne bien. Le problème c'est entre les intercoms. 
Il fume une clope pendant que je regarde le parcours sur Google Maps. Je lis le nom des villages pour savoir où on doit se diriger si Tomtom nous lâche.

On perd beaucoup de temps et d'énergie aux alentours de Sarrebourg. 
Perso, je perds patience et pourtant, il en faut beaucoup pour que ça me gonfle. 
Au moment où le GPS nous envoie sur une voie qui ressemble à un chemin de terre entouré par des pommiers pour finir sur une voie sans issue, fermée par des barrières qui donnent sur une entreprise privée.   , je me dis qu'on touche le fond. 
Je coupe le moteur. Je respire pas et je serre les dents. Je prends le GPS et je cherche dans les réglages ce qui cloche; parce que le petit parcours sympa de 180 kilomètres est en train de se transformer en cauchemar. Heureusement que la chaleur ne s'en mêle pas, sinon j'aurai pété un câble!

Je coche les évitements des routes à péages, de terre, etc, etc... je choisis le parcours le plus rapide.

Je fais faire demi-tour aux 2 motos et je veux qu'on reparte. Tant pis si on ne peut pas se parler en roulant. Je veux avancer impérativement.

ça va déjà mieux. On retrouve un rythme de conduite normal. 
On se loupe encore un coup à cause du problème de com car comme vous le savez tous, Pierre ne regarde pas les panneaux. A un rond-point on doit prendre à gauche, Pierre va à droite.  

On récupère le chemin rapidement. Et dès que les panneaux indiquent Sarreguemines, je suis soulagée. On atteindra notre but bientôt. 

C'est avec joie et (un peu de retard) qu'on arrive enfin chez Michèle et Stéfan en Allemagne. 

Un bonheur de les revoir même si on s'est déjà retrouvé au début du mois de juillet en Suisse. 

On entre et on dépose nos affaires dans la chambre qui va nous accueillir cette nuit et la suivante. Je choisis de prendre directement ma douche pour évacuer la tension nerveuse de la matinée de route. 

Lorsque je les rejoins, nous nous retrouvons autour de la table et d'un petit quelque chose à grignoter pour tenir jusqu'au soir.
Pierre apprend que Titi vient également ce week-end avec un de ses potes. On pense à Tibat mais sans certitude. 
Mais après le repas, on décide de s'allonger pour récupérer un peu. Pierre dort. Je somnole en regardant la moto GP sur mon téléphone portable avec un casque audio. 

Moins d'une heure plus tard je vois la tête de Stéfan qui dépasse du mur. Il veut savoir si les motos ont des alarmes avant de les déplacer. J'en sais rien alors je lui donne les clefs. Et je me lève. Les bécanes font assez de bruit en arrivant pour que Pierre ouvre les yeux. Je lui dis que Titi et son ami sont là. Et je descends les retrouver pour le laisser dormir encore un peu. 

Nous faisons donc la connaissance de Stéphane et embrassons Titi. On réfléchit sur la dernière fois que nous nous sommes vus et Pierre débarque la tête un peu enfarinée. 
Titi et Stéphane ont le temps de boire une bière, prendre une douche et se préparer pour se rendre au restaurant. 
Nous sommes 6, nous devrons prendre 2 voitures. 

Sur place, on réalise qu'on aura peut-être besoin d'avoir un masque et évidemment, Pierre et moi, on a oublié les nôtres chez Michèle et Stéfan. Nous patientons et d'autres personnes arrivent. Des visages familiers.   
On suit le mouvement vers l'intérieur où 2 grandes tables sont dressées. L'une est déjà presque totalement occupée. 

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L'équipe française s'installe sur la deuxième table. Les chaises se remplissent petit à petit. On passe commande des boissons.

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Et, alors qu'on est presque au complet, le serveur fait un petit discours en allemand qui donne le sourire à tous et provoque un applaudissement. 
Oli qui est assis à côté de moi me traduit en anglais : le serveur a proposé de nous installer à l'extérieur. 
Comme il fait très chaud (encore oui  ) , on se déplace et on nous apporte au compte goutte nos boissons. 

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On patiente un long moment avant que la carte nous soit proposée sous cette forme :

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Nous nous débrouillons un peu pour comprendre les plats proposés :

Salade italienne (je l'ai imaginé comme une salade niçoise)
Salade avec de la dinde (merci à Bettina pour l'info   )
Spaghetti arrabiata - on sait 
Spaghetti flambiert - ça nous a pas attiré et je viens de chercher, c'est des spaghettis flambés. 
Scaloppina Parmigiana - escalope avec parmesan
Scaloppina crema - escalope à la crème
Steak al pepe - on a demandé, c'est du poivre le pepe 
Pizza casa - ??? 
Pizza 4 kase - 4 fromages
Pizza diavola - jambon et piment
Pizza gambas - je traduis même pas


Les choix sont faits. La commande est prise. L'attente commence. 
Le serveur et les serveuses repassent souvent pour savoir si on veut boire autre chose. 
Mais ça va bien, ce sont plutôt les estomacs qui crient famine...

La pénombre s'installe lorsque les plats sont servis. Et les nuages ont grossi et crachent une fine pluie sur les endroits non couverts par les parasols. Certains se déplacent pour être au sec. 

Les cafés suivent dans le même mouvement de lenteur. 

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Avant que les départs commencent, il y a une petite aparté-réunion informelle pour former les groupes du lendemain. 
*Michel a prévu une sortie dans la région d'environ 200 kilomètres.
*Christian (que nous ne connaissons pas encore et qui tartine apparemment) propose un parcours mais on a pas écouté parce qu'il tartine et ça suffit à ne pas le choisir 
* Stéfan qui roule cool ira vers la France et la visite de la Citadelle de Bitche

La fine équipe de France se cale derrière Michel. On veut voir l'Allemagne mais à allure raisonnable.  
Perso, je mise sur le mal de dos de Michel pour pouvoir suivre le rythme

On reprend place pendant un court moment et certains rentrent chez eux. La journée de demain s'annonce longue alors le repos est nécessaire.

C'est à cet instant que nous constatons les limites du serveur. Il n'est pas sûr dans son rendu de monnaie. 
Il vient nous demander ce que nous avons consommé et disparaît pendant au moins 25 minutes avant de rapporter un ticket avec le détail et le montant dû.
On réussit à payer enfin! Puis nous levons le camp. 
De retour chez Michèle et Stéfan, nous buvons encore un coup avant d'aller nous coucher. 
Nous avons passé une soirée très agréable. 

Vivement demain

Sacré "fuck you " qui a encore fait des siennes  
Je me demande si ce n'est pas le Pierrot qu'il faut envoyer en formation express chez TomTom 

Marmotte a écrit:

Sacré "fuck you " qui a encore fait des siennes  
Je me demande si ce n'est pas le Pierrot qu'il faut envoyer en formation express chez TomTom 

Je suis pas sûre qu'ils acceptent les élèves intolérants à l'autorité et assez allergiques aux nouvelles technologies pas suffisamment à la pointe parce que c'est forcément la machine qui déconne; pas l'Homme

Le réveil a été programmé pour 9h mais nous nous réveillons un peu avant. 
Petit tour par la salle de bains et on prend un petit déjeuner copieux car le prochain repas n'aura lieu que le soir. 



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Nous sommes fin prêts et partons vers le point de rendez-vous derrière Stéfan. 

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Des lèves-tôt sont déjà sur place. Nous restons moins d'un quart d'heure sur le parking.

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Les troupes sont au complet et chaque groupe commence à se former pour le départ imminent. 

Les 4 mousquetaires français ( Titi sur ZRX, Stéphane sur Honda 1300CB, Pierre sur Kawa Z900RS et moi sur Yam MT09) nous mettons en marche derrière Michel et Claudia en duo sur un ZRX.

On fait le plein et la ballade commence enfin.
Je décide de rester derrière. J'aime bien voir les trajectoires des autres et ne pas être obligée de surveiller sans cesse mon rétro pour savoir si celui qui me suit est toujours là. Comme c'est Pierre devant moi, je sais qu'il ne se posera pas ce genre de questions et qu'au moindre doute, il lui suffira de me demander via l'intercom. 

Le rythme est agréable sur ces routes de campagne.  

Il y a peu de circulation mais les véhicules ne se poussent pas vraiment pour nous céder la place. 
A quelques reprises Pierre me demande si ça va. 
Ma réponse est claire : oui.  Pas de souci. 

On ne roule pas assez vite pour que je me sente larguée.  

Le paysage est sympa. Et contre toute attente, nous nous arrêtons sur un bas côté de fortune à gauche fait de terre et de graviers à peine assez grand pour toutes nos machines.  

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On descend et finalement, le lieu est parfait pour cette pause. Il y a ici un séquoia géant qui nous domine 

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il en faut 4 pour faire le tour 




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A partir de là, une mouche a piqué Michel parce qu'on passe d'un rythme cool (110-120km/h) 
à un déchaînement de violence routière 

C'est bien simple, j'ai du faire à plusieurs reprises des pointes à 180 pour recoller. 
Euh.... c'est des malades 

Titi et Stéphane s'en donnent à cœur joie  

Il est midi passé lorsque nous faisons une pause café au Château de Kaiserslautern. 

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Pendant que nous dégustons nos boissons, Michel nous explique que nous sommes à environ 30 minutes du groupe de Christian.

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Nous allons les rejoindre à ce rythme toujours effréné

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Nous restons quelques minutes en leur compagnie avant qu'il ne soit déjà temps pour eux de repartir. Ils refont le même parcours pour rentrer. Michel trouve dommage et je suis tout à fait d'accord avec lui. 
J'apprécie vraiment les routes et les paysages que nous avons emprunté jusqu'alors et j'en demande encore.
 

Lorsqu'on repart, je passe devant Pierre et tente du mieux possible de ne pas perdre l'équipe de fou furieux qui nous précède. 
Mais c'est peine perdue, ils me larguent quand même. Mais j'insiste   

Ils n'auront pas le temps de s'arrêter et de fumer une clope   

D'abord, j'attaque mieux maintenant : ma bande de peur a nettement réduit   
Surtout à droite où d'habitude, je me chie un peu  


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On finit par prendre un petit bout d'autoroute mais on en ressort quasiment tout de suite. On stoppe sous le pont. 
Michel veut savoir si nous sommes encore en forme pour rouler (1h de route par les nationales) ou si nous préférons rentrer plus vite par l'autoroute. (30 minutes)

Moi, je suis d'accord pour rouler encore mais faut d'abord que je fasse le plein.
 
Michel comprend pas pourquoi j'ai pas fait en même temps qu'eux la deuxième fois.  
Ma jauge m'indiquait rien d'inquiétant et pis c'est trop tard pour rattraper le coup... 

Désolée   

Il m'explique aussi qu'il veut nous inviter chez lui pour prendre un café. Je lui dis que ça joue pour nous. 
On prend donc le chemin de la France et on s'arrête dans une station à environ 10 kil. 

Ben, c'est vachement moins chiant de rouler sans regarder le fuel-trip!

Une fois chez Michel et Claudia, visite du garage et pause café avec petits chocolats pour nous requinquer.  

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On fait un peu le point sur la ballade du jour : environ 300 kilomètres et je me suis vraiment éclatée.
Enfin, j'ai pas suivi comme j'aurai voulu mais je me suis vraiment éclatée avec ma meule! 

C'était TOP ! (ou taupe pour les connaisseurs    )

16H45 on doit y aller. Faut retourner chez Michèle et Stéfan, nous changer pour la sortie costumée du soir....

De retour chez nos amis allemands, nous partageons nos sensations sur le trip avec Michel. 

Comme pour la veille, Michèle a du s'organiser pour que nous puissions tous les 6 nous rendre à la fête avec une seule de leur voiture. 

Titi et Stéphane partirons avec Michèle et Stéfan; 
Pierre et moi serons récupérés peu de temps après par Michel et Claudia. 

Nous sommes prêts et impatients de voir les costumes de tout le monde.


Échantillons : 


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Nous nous retrouvons sur le même parking que le matin à environ 15 kilomètres et découvrons le lieu qui a été réservé pour la soirée.


Façade :


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Intérieur :


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La bar avec une tireuse à bière à base d'une ligne d'échappement

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Le matos du DJ : heureusement, la musique choisie était top !

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Les toilettes : 

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Avec une photo derrière la porte chez les femmes 


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Du coup, j'ai regardé mais j'ai pas vu la caméra 

Bref, on est dans un lieu avec une déco travaillée



Nous sommes là, buvons des bières, profitons de la musique, bavardons les uns avec les autres. Certains dansent. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]


nous on fait les cons :

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ou on prend nos rêves pour la réalité 

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La soirée a donc tout à fait bien commencé mais elle ne bat pas encore son plein car nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

Voilà soudain Stéfan qui prend un micro et fait un petit discours (en allemand) alors que je discutais avec Michèle. Elle me semble un peu émue sans que je ne comprenne pourquoi et me dis que je vais comprendre les mots de Stéfan.


Bon, me voici tout attentive. 
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J'ai beau continué d'apprendre l'allemand à mon rythme et avec une application sur mon téléphone (Duolingo) 
Il n'en demeure pas moins que je suis incapable de saisir ce dont il s'agit. Des mots oui mais ça ne suffit pas.

Par chance, Stéfan nous fait une courte traduction :

Michèle et lui se sont mariés deux jours plus tôt. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Les cris de joie fusent, nous sommes sur le choc et tellement heureux d'être présent pour partager ce moment de bonheur avec eux. Titi en est ému aux larmes. C'est touchant. 
On arrive à féliciter les amoureux. Ils le méritent. Vraiment.  


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Les photos sont dans le désordre mais on a fini un peu tard et puis c'est pas si grave, n'est-ce pas 


la moustache de Michel a changé de visage

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Le repas est servi :

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Et effectivement mon estomac me dit qu'il est temps. 


Vers 2h30, quelques invités sont déjà rentrés chez eux. Michèle a appelé un taxi pour que Titi, Stéphane, Pierre et moi puissions rentrer chez eux en toute sécurité. 
Temps d'attente :45 minutes

Ah le samedi soir, c'est chaud pour choper un taxi dans le coin

On finit la soirée avec Bettina 

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Mais elle aussi doit partir...

après 45 minutes mon téléphone vibre pour me signaler que le taxi devrait être dehors et nous attendre. Je quitte les lieux en éclaireur pour voir mais pas de taxi dans la rue. 

Tant pis. On va patienter un petit moment. Mais il y a une amie de Michèle qui m'interpelle pour que je la fasse venir.

De leur conversation ressort une solution pour notre retour à Sulzbach. 
Le petit copain de la fille de l'amie de Michèle qui est la femme de son patron ( ouais je sais c'est dur   ) va nous raccompagner. 
Il parle un peu d'anglais et de français et tient à nous passer de la musique française : du rap 

Il n'est pas très attentif à la route. Regarde son portable. 
Grille les feux rouges en ville : parce que la couleur ça veut rien dire, les routes sont libres donc il peut rouler  

On s'arrête à hauteur d'un autre véhicule (ses potes). Ils tapent la discute sans se préoccuper de la circulation (inexistante de toute façon   )
Titi et Pierre se croient en banlieue parisienne

Il nous raconte qu'il est né dans le village proche de celui où nous allons et pas de chance, il n'était pas au courant que la route principale était fermée pour travaux. Il est bien désolé et nous dit que ça va prendre 10 minutes de plus.

Le pompon c'est qu'il rate la sortie et fait un demi-tour sur la voie principale 
alors que nous sommes arrêtés après un virage en aveugle 

Il nous dépose devant chez Michèle et Stéfan et nous souhaite une bonne soirée-nuit. On le remercie.  
Il est très sympa de nous avoir raccompagnés. C'était divertissant.

Nous passons à peine la porte et parlons un peu ensemble lorsque Michèle et Stéfan arrivent déjà.
Ils ont pu prendre le fameux taxi en retard

On boit un verre autour de la nouvelle table entre la cuisine et le salon. Mais perso, je ne tiens pas très longtemps. 
Je suis HS. Voire HHHSSS.  

Pas d'heure pour se réveiller. Pas d'obligation. 
Je suis ravie et je vais me coucher en remerciant et félicitant encore Michèle et Stéfan.


On verra demain pour le retour

Il est déjà 9h lorsque j'ouvre les yeux, après seulement 5h30 de sommeil. 

Ouais, ça fait peu de repos  mais étonnamment ce n'est pas la première fois que je me sens en pleine forme alors que je suis en manque de sommeil.

Je ne suis pas non plus la seule à être réveillée à cette heure matinale
Je prépare les affaires et puis douche etc...
Etc...

Etc...

Etc...
Vient ensuite le petit-déjeuner. Toujours très convivial et généreux chez Michèle et Stéfan. 

C'est un vrai supplice de devoir partir; mais nous sommes tous conscients que les bonnes choses ont une fin. 


Nous bossons lundi et il y a beaucoup de bornes pour rentrer. 
Plus de 550 kil pour nous et encore davantage pour Titi et Stéphane. 

Photos de départ 

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Nous nous séparons tous ici et partons en duo. 

Tomtom nous embarque en direction de Strasbourg pour rejoindre ensuite Offenburg 

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Nous sommes enfin sur des autoroutes gratuites et illimitées

Ouais, c'est beau de rêver... 
Mais en réalité, en moto et sans protection, les vitesses illimitées sont juste faites pour te niquer les bras et les épaules. 

Les véhicules (BAR) déboulent à toute allure  
et même si on est toujours très très très attentifs, ça peut surprendre quand même.  

Sur cette portion, sans que cela ne nous étonne, seules des bagnoles avec plaques suisses nous font chier 

On passe la douane sans aucun contrôle ni souci. 
Je vous fais grâce des divers et nombreux arrêts dus au mal de cul, de bras, aux clopes, au plein...

On n'est finalement de retour à la maison vers 18h. 

Trip total depuis jeudi après le travail :


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Déception : j'ai trimbalé un sac à dos avec les fringues de pluie et on a pris 3 malheureuses gouttes entre Strasbourg et Offenburg.




Voilà notre sortie. Encore un très grand merci aux deux organisateurs fraîchement mariés. 

Vous êtes au top et on vous adore 

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Merci Aurore pour ce CR,un chouette week-end avec des potes,de la moto et pas de flotte que peut on demander de mieux.....

beau CR comme d 'hab...